Questions réponses

Les questions qu’on se pose tous avant d’accueillir :

 

1 . Qui sont les jeunes ?

Les jeunes migrants sont souvent originaires des pays d’Afrique subsaharienne (Guinée, Mali, Cameroun, Sénégal) ou d’Asie centrale (Bangladesh, Pakistan…). Ils ont fui la misère ou les conflits et ont pris la route de l’exil.

Notre collectif accompagne des jeunes femmes et des jeunes hommes ; toutefois, ce sont des garçons pour la très grande majorité.

 

2 . Comment entrent-ils en contact avec notre collectif ?

Les mineurs isolés étrangers en France doivent être pris en charge par l’Aide Sociale à l’Enfance. Toutefois pour des raisons de « contraintes » notamment administratives (remise en cause de la minorité du jeune) le Conseil Départemental peut remettre en cause cette aide et les jeunes se retrouvent à la rue.

Ils prennent contact avec nous, soit par les réseaux sociaux, soit par le bouche à oreille, soit via d’autres associations qui tiennent des permanences (ASTI, CIMADE) .

 

3 . Qui peut être accueillant ?

Toute personne ou famille prête à aider peut accueillir. A titre d’illustration, au sein de notre association, il y a :

  • des étudiants, des actifs, des retraités…
  • des colocataires et des familles,
  • des personnes seules avec ou sans enfant, des couples avec ou sans enfant.

Ce qui compte, c’est de vouloir accompagner un jeune.

 

4 . Est-ce légal de les accueillir ?   OUI.

L’article L622-4 du CESEDA précise que l’on ne peut pas être poursuivi pour avoir aidé un migrant lorsque l’aide « n’a donné lieu à aucune contrepartie directe ou indirecte et consistait à fournir des conseils juridiques ou des prestations de restauration, d’hébergement ou de soins médicaux destinées à assurer des conditions de vie dignes et décentes à l’étranger, ou bien toute autre aide visant à préserver la dignité ou l’intégrité physique de celui-ci ».

 

 5 . Je travaille, est-ce que je pourrai aider le jeune ? Ne va-t-il pas s’ennuyer ?

L’association rassemble nombre d’actifs et cela n’a pas posé de problèmes. La plupart des jeunes sont scolarisés ou suivent des apprentissages et ils sont donc à l’école ou au travail en journée. Au début de leur arrivée, ou lors des vacances, ils peuvent avoir plus de temps libre. Entre des espaces ouverts au public et connectés (ex : les bibliothèques), les coins jolis de notre département, et leurs copains, ils trouveront de quoi s’occuper.

 

6 . Je n’habite pas à Saint-Brieuc, est-ce une difficulté ?   NON

Notre association s’adresse à toutes celles et tous ceux qui veulent  apporter une aide dans les Côtes d’Armor.

Quand les jeunes sont scolarisés, l’idéal est d’avoir plusieurs familles / accueillants dans la même zone pour accompagner un jeune.

Si vous ne résidez pas dans les Côtes d’Armor, nous vous encourageons à contacter les associations qui agissent dans votre département.

 

7 . Les jeunes ont-ils un avenir possible en France ?    OUI

A 18 ans, les jeunes peuvent obtenir 3 permis de séjour, suivant leur situation :

  • permis étudiant
  • permis travail
  • permis vie familiale.

Les jeunes peuvent aussi être repris en charge par l’ASE à la suite d’une décision de la juge des enfants.  

 

8 . Pourquoi l’accueil fonctionne-t-il de façon alternée ?

En général un jeune est accueilli en alternance par deux ou trois familles ou accueillants d’une même zone. C’est un système souple, qui permet un accompagnement dans la continuité, sans être trop « pesant » pour le rythme des familles accueillantes, tout en tenant compte aussi des possibilités d’accueil différentes des uns et des autres.

Toutefois certains bénévoles qui le souhaitent accueillent de façon continue un jeune. D’autres accueillent de façon plus ponctuelle, notamment dans les situations d’urgence.

 

9 . Et si ça ne marche pas ?

Pas de problème ! La première fois, vous allez accueillir un jeune pendant une semaine, et les autres bénévoles seront là pour vous épauler et répondre à vos interrogations. A l’issue de cette semaine, vous pourrez faire le point, et décider de la suite que vous voudrez donner.

 

10 . Combien ça coûte ?

L’association prend en charge certaines dépenses (comme la restauration scolaire, les déplacements liés aux démarches par exemple pour se rendre à l’ambassade…) suivant les conditions déterminées par le bureau.

Pour d’autres dépenses (nourriture, vêtements, téléphone), chaque famille peut, si elle le souhaite, accompagner le jeune. Elle peut aussi accompagner le jeune auprès d’associations caritatives où il pourra trouver aide alimentaire, vêtements…

 

 

Pour toutes autres questions, n’hésitez pas à nous contacter :
contact@cajma22.fr